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Michel Rocard

Né le : 23 août 1930

Lieu de Naissance: Courbevoie (Hauts-de-Seine)

Source : wikipedia le 3 juillet 2016

Michel Rocard

Michel Rocard, né le 23 août 1930 à Courbevoie et mort le 2 juillet 2016 à Paris 13e, est un homme politique français.
Militant socialiste à partir de 1949, il est le candidat du Parti socialiste unifié (PSU) à l'élection présidentielle de 1969 où il recueille 3,6 % des voix, puis il est élu député des Yvelines. Il rejoint le Parti socialiste (PS) en 1974 et fait figure de rival de François Mitterrand en se voulant le dirigeant d'une « deuxième gauche », réformiste et anticommuniste.
Il occupe la fonction de Premier ministre de 1988 à 1991, à la tête d'un gouvernement d'ouverture sous la présidence de François Mitterrand. Par la suite, il est premier secrétaire du Parti socialiste (1993-1994), député européen (1994-2009) et sénateur des Yvelines (1995-1997). Il est ambassadeur de France chargé de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique de 2009 à sa mort.
Un mois avant le premier tour de l'élection présidentielle de 2007, il tente en vain de convaincre Ségolène Royal de se désister en sa faveur, pensant pouvoir éviter la défaite de la gauche. Il reçoit de la candidate une mission numérique chargée d'établir un rapport-programme, qui sera publié sous le titre République 2.0 - Vers une société de la connaissance ouverte, et se prononce dans Le Monde le 13 avril 2007, neuf jours avant le premier tour, pour un accord Royal-Bayrou. L'année suivante, soutien de Bertrand Delanoë au congrès de Reims, il menace de quitter le Parti socialiste en cas de victoire de Ségolène Royal, qui perd finalement face à Martine Aubry.
En août 2007, il est membre de la « commission Pochard », sur la condition enseignante et le statut des enseignants, voulue par Nicolas Sarkozy et lancée par le ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos ; il en démissionne le 31 janvier 2008 à la suite du titre d'une interview au Figaro qu'il juge « mensonger ».
Il démissionne du Parlement européen à la fin du mois de janvier 2009, mettant fin à sa carrière d'élu politique après quinze années de présence au Parlement européen et quarante ans après son premier mandat d'élu. Le lendemain de cette annonce, il est salué par une ovation des députés du Parlement européen.
Le 18 mars 2009, Nicolas Sarkozy le nomme ambassadeur de France chargé de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique. En juillet 2009, il préside à la demande du gouvernement français une conférence d'experts sur l'institution d'une Contribution climat énergie et remet son rapport le 28 juillet 2009 dans lequel il préconise une taxe carbone de 32 euros par tonne de CO2.
Avec Alain Juppé, il copréside la commission chargée de réfléchir à la mise en œuvre d'un grand emprunt national, installée le 26 août 2009 par Nicolas Sarkozy. Avec l'ancien Premier ministre chiraquien, il prend position le 14 octobre 2009 pour un désarmement nucléaire mondial. Aux côtés d'Alain Juppé, il propose de supprimer la dissuasion nucléaire française.
En janvier 2013, il publie, avec l'économiste Pierre Larrouturou, un essai alarmiste sur la crise, prédisant la fin de la croissance.
Le 7 février 2013, il exprime ses réserves sur le projet de loi autorisant le mariage homosexuel, estimant que le PACS « aurait pu suffire ». Par la suite, il se montre très critique envers la politique économique de François Hollande qu'il appelle à ne pas se représenter en 2017.
Michel Rocard est victime d'une hémorragie cérébrale en juin 2007 en Inde, où il est opéré. Il est hospitalisé en soins intensifs en Suède en mars 2012 à la suite d'un malaise cardiaque.
Il se déclare guéri d'un cancer en 2015. Il meurt des suites de cette maladie le 2 juillet 2016, à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, à l'âge de 85 ans.