Thomas Thévenoud
Thomas Thévenoud, né le 5 mai 1974 à Dijon (Côte-d'Or), est un homme politique français.
Ancien membre du Parti socialiste, il est conseiller général de Saône-et-Loire depuis 2008 et député de la 1re circonscription de Saône-et-Loire depuis 2012. Il est brièvement secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, du Développement du tourisme et des Français de l'étranger en 2014.
En décembre 2012, il est nommé responsable d’un groupe de travail par le groupe majoritaire sur la nouvelle modulation des taux de TVA.
Il est élu, en mars 2013, vice-président du groupe socialiste. Dans le même temps, il est nommé vice-président de la mission d’information sur la fraude fiscale et a été membre de la commission d’enquête sur l’affaire Cahuzac.
En novembre 2013, il est nommé vice-président de la mission d’information sur l’écotaxe.Il est également l'auteur en juin 2013 d'un amendement interdisant aux membres du Conseil constitutionnel d'exercer une autre activité rémunérée.
Il est désigné porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale en juin 2014.
Le 26 août 2014, il est nommé secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger.
Il démissionne le 4 septembre suivant pour des raisons d'abord dites personnelles. Le gouvernement explique alors qu'il s'agit d'un « problème de conformité » avec le fisc. Avec neuf jours au gouvernement, il égale le record de brièveté de Léon Schwartzenberg sous la Cinquième République.
Selon Mediapart, Thomas Thévenoud ne déclarait pas ses revenus et ne payait pas ses impôts depuis plusieurs années. Il a été l'objet d'une mesure de recouvrement forcé.
Selon Le Canard enchaîné, il s'est aussi abstenu de payer le loyer de son appartement à Paris pendant trois ans.
Selon Le Monde, il aurait volontairement omis de régler les amendes de stationnement avec son véhicule de fonction. Le kinésithérapeute de leurs filles a dû faire appel à un huissier pour être payé d'arriérés d'une année.
Après la révélation de ses problèmes fiscaux, il annonce le 8 septembre 2014 qu'il quitte le PS et le groupe SRC mais qu'il conserve son mandat de député. Cette décision provoque de nombreuses protestations à gauche comme à droite.