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Paracelse

Paracelse

Né en : 1493

Lieu de Naissance: Einsiedeln, Suisse

Source : wikipedia

Paracelse

Paracelse, né Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim en 1493 ou en 1494 à Einsiedeln (en Suisse centrale ) et mort le 24 septembre 1541 à Salzbourg (en Autriche ) fut un alchimiste, astrologue et médecin suisse, d’expression allemande (dialecte alémanique).

Cet esprit rebelle et mystique de la Renaissance est à l’origine de pensées très modernes : «Certains n'hésitent pas à faire de Paracelse le précurseur de toute science de la médecine du travail et de l'homéopathie et le rénovateur de la médecine (et de la chirurgie, de la toxicologie et de la psychothérapie), tandis que d'autres voient en lui, les uns un médiocre imitateur des anciens, les autres un fou ignorant et prétentieux. Comment expliquer cette contradiction ? Pourquoi cette polémique renaissant toujours, ce brouillard enveloppant l'étrange figure du médecin d'Einsiedeln ? Au commencement du XVIe siècle, alors que toute la science somnole en répétant les oracles d'Avicenne et de Galien, apparaît un homme à la voix forte, médecin et chimiste, qui brûle les livres médicaux des Grecs et des Arabes, parle philosophie en langue vulgaire, guérit les malades contre toutes les règles de l'art et court l'Europe, buvant avec le premier venu, bataillant avec beaucoup, étudiant avec tous. Son rôle a été si grand qu'à son époque même, son nom va jusqu'à provoquer des émeutes. Paracelse eut des disciples fidèles, des admirateurs bruyants, des malades reconnaissants jusqu'à la dévotion ; il eut aussi, parmi les médecins, des ennemis féroces.».

«Deux particularités majeures marquent de façon distinctive la vie de Paracelse : une perpétuelle effervescence et un esprit critique violent». On peut en ajouter deux autres, marquantes de sa pensée : un style hermétique (alchimique) et une recherche approfondie sur le sens des choses et les moyens de guérison. Sa définition de la vie dans le traité De vita longa ou De la chair et de la mumie sépare la maladie comme cause directe de la mort : «La vie n’est rien d’autre qu’une certaine mumia agissant comme un baume et préservant le corps mortel des vers mortels et de la corruption grâce à une liqueur mêlée de sel».