Gérard Jugnot
Gérard Jugnot est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur français né le 4 mai 1951 à Paris.
Acteur et auteur à ses débuts dans la troupe du Splendid aux côtés de Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Michel Blanc et Josiane Balasko, il a participé aux succès qui ont contribué à lancer leurs carrières respectives, Les Bronzés, Les Bronzés font du ski ou encore Le père Noël est une ordure. Il est celui qui va mettre le plus de temps à s'individualiser, en continuant à tourner notamment avec Patrice Leconte ou Jean-Marie Poiré dans des films qui mettent souvent en scène des acteurs qui ont gravité autour du Splendid, comme Anémone ou Martin Lamotte.
À soixante ans, Gérard Jugnot est l'un des piliers du cinéma français depuis le début des années 1980 et a participé à beaucoup de ses grands succès populaires.
C'est sur les bancs du lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine que Gérard Jugnot rencontre Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Michel Blanc. Ensemble, ils montent une troupe de théâtre amateur. Voulant apprendre le métier, ils suivent les cours d'art dramatique de Tsilla Chelton en 1970 et montent en 1972 leur premier spectacle intitulé Non Georges, pas ici, au café-théâtre du Poteau.
S'inspirant du Café de la Gare de Coluche, ils forment en 1974 la troupe comique du Splendid. En parallèle de cette carrière théâtrale, il fait ses débuts sur grand écran dans Les Valseuses (1974) de Bertrand Blier et Le Juge et l'Assassin (1976) de Bertrand Tavernier.
Il commence à se faire remarquer au sein de la troupe du Splendid aux côtés de Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Michel Blanc et Josiane Balasko. Il a participé aux succès qui ont contribué à lancer leurs carrières respectives, Les Bronzés en 1978, Les Bronzés font du ski ou encore Le père Noël est une ordure en 1982. Cette série de succès populaires lui font accéder à la reconnaissance du public. Le comédien ne tarde pas à être réclamé par des cinéastes pour son image de « Français moyen » avec sa grosse moustache, sa petite taille, sa voix criarde et sa calvitie. Il sera celui qui mettra le plus de temps à s'individualiser.
Le milieu des années 1980 apparaît comme un tournant significatif dans la carrière de Gérard Jugnot, qui réalise avec succès son premier film, Pinot simple flic en 1984. Pour Tandem, il se rase la moustache, qui le rattachait à une image de Français moyen. S'il continue de briller dans la comédie pure, ses films sont souvent teintés d'une touche dramatique, à l'image d’Une époque formidable ou de Monsieur Batignole, deux de ses propres réalisations coécrites avec Philippe Lopes Curval, ou encore du film Les choristes de Christophe Barratier, son plus gros succès au box-office avec 8 millions de spectateurs.
Il a participé régulièrement à l'émission de Philippe Bouvard sur RTL, Les Grosses Têtes dans les années 1980, aux côtés de Léon Zitrone, Olivier de Kersauson, Jacques Martin, Jean Dutourd…
Il prouve son engagement dans l'humanitaire en participant régulièrement aux concerts des Enfoirés depuis 1994.
En 2009, son dernier film en tant que réalisateur, Rose et Noir, connaît un revers à la fois financier et critique. Gérard Jugnot est ainsi devenu un chantre du multiculturalisme et de l'homosexualité, bien loin de son image de début de carrière, et déclare : « Moi, je ne suis ni homo, ni juif, ni protestant, ni arabe, et pas très catholique… Pourtant, je défends tout ce monde ».