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Alain Finkielkraut

Né le : 30 juin 1949

Lieu de Naissance: Paris

Source : wikipedia le 13 novembre 2015

Alain Finkielkraut

Alain Finkielkraut, né le 30 juin 1949 à Paris est un philosophe, essayiste et académicien français.
Auteur de nombreux ouvrages sur la littérature, l'amour, la modernité, la judéité, le nationalisme, la colonisation, il défend l'idée de transmission, d'héritage, de tradition, ainsi que l'esprit des humanités, le sionisme, la notion d'identité et la redécouverte du sens du tragique. Il se dit « à la fois classique et romantique ». Il s'est exprimé sur l'antisémitisme et le racisme, sur le multiculturalisme, sur les failles du système éducatif français qui conduisent à la marginalisation des enfants de l'immigration, ou encore sur les guerres de Yougoslavie. Le 10 avril 2014, il est élu à l'Académie française.
Après ses études secondaires, Alain Finkielkraut prépare, au lycée Henri-IV, le concours d'entrée des Écoles normales supérieures ; après avoir échoué à celui de la rue d'Ulm en 1968, il est reçu à celui de Saint-Cloud en 1969, puis à l'agrégation de lettres modernes en 1972.
En 1974, il est professeur au lycée technique de Beauvais. De 1976 à 1978, il enseigne à Berkeley au Département de Littérature française.
Il se marie en 1985 avec l'avocate Sylvie Topaloff. En novembre 1989, il devient professeur de philosophie et d'histoire des idées au département Humanités et sciences sociales de l'École polytechnique.
Dans sa jeunesse, Alain Finkielkraut est maoïste. Sans renier ce premier engagement, il s'éloigne de ses camarades politiques en soutenant Israël lors de la guerre du Kippour, en 1973. Dans les années 1980, il soutient les chrétiens du Liban.
Dans les années 1990, il est parmi les premiers intellectuels à s'engager pour une intervention occidentale en ex-Yougoslavie, dans un climat plutôt hostile, la position officielle de la France et de son président François Mitterrand étant à l'époque pro-serbe. Il a défendu également le droit de la Croatie à la sécession contre la Grande Serbie bâtie sur les ruines de l'ex-Yougoslavie, au nom du principe de la défense des « petites nations » qui sont un gage de liberté.
Il écrit de nombreux essais et collabore à plusieurs revues, dont les revues Arguments et Égards. La publication de La Défaite de la pensée en 1987 marque un tournant dans son œuvre et le début d'une critique de la « barbarie du monde moderne ».
Dans ses interventions publiques, il prône une certaine idée de l'école et de la culture, où l’idéal de transmission générationnelle devrait prévaloir sur celui de communication entre contemporains. Face à ce qu'il perçoit comme des crispations identitaires, il affirme l'importance de la laïcité et d'une école républicaine.
Il est membre fondateur, avec Benny Lévy et Bernard-Henri Lévy, de l'Institut d'études lévinassiennes, ouvert en l'an 2000 à Jérusalem.
Dans les années 2000, il condamne la seconde Intifada et critique le silence du gouvernement PS de Lionel Jospin au sujet de la montée de l'antisémitisme en France. Lors de l'élection présidentielle de 2002, il fait un discours devant le Panthéon pour protester contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour du scrutin.
A la rentrée 2014, il prend sa retraite de l'École polytechnique. Le 10 avril 2014, il est élu à l'Académie française.